
La presse a montré un intérêt particulier à la réunion de la table ronde organisée entre les organismes de deux pays qui one grande influence et une grande force dans la région et des questions ont été adressées aux orateurs en plusieurs matières. On peut résumer brièvement comme ci-dessous les sujets abordés lors de la réunion organisée en vue de développer davantage les relations entre les deux pays et débattre sur les questions communes : Monsieur Süleyman Şensoy, Président du TASAM, qui a prononcé le discours d’ouverture de la réunion a exprimé que le monde bipolaire s’est achevé avec la dislocation de l’Union Soviétique, qu’un monde multipolaire l’a remplacé. Monsieur Şensoy qui a souligné que la Turquie et l’Iran occupent une place importante dans le nouvel ordre mondial, a ajouté qu’il y a des liens culturels qui rapprochent l’Iran et la Turquie. Ces deux pays sont sur des domaines de concurrence sérieuse. Cependant les deux pays sont en même temps des acteurs importants qui essayent d’établir la stabilité et la confiance dans la région. Les relations ont acquis une accélération extrême lors de la dernière période. La collaboration en matière de l’organisation de terreur PKK en est une nécessité. Les évolutions qui se produisent au Moyen-orient, notamment l’Irak, est un problème commun qui intéresse les deux pays.’’

Le Dr. Sayyed Rasoul Mousavi, Président du Centre d’Etudes Internationales du Ministère des Affaires Etrangères Iranien a évalué les évolutions récentes vécues dans le monde. Mousavi qui a souligné l’importance de la victoire électorale présidentielle de Barack Obama aux Etats-Unis a exprimé que ‘’Les Etats-Unis ont donné le signal de changement après les nouvelles élections, nous verrons si c’est vrai ou non. Obama a exprimé des opinions différentes. Il a attiré l’attention sur le fait qu’il y aura des changements importants dans la politique étrangère des Etats-Unis. Si cette optimise se réalise vraiment, elle donnera lieu à de bons résultats pour notre région. Le départ des troupes américains de l’Irak contribuera à la stabilité de la région.’’ En précisant que l’Iran et la Turquie ont des points communs venant du passé a affirmé que les deux pays joueront un rôle important dans la région en cas où ils développent leur collaboration.
L’ambassadeur Jelal Kalantari qui a fait une présentation sur le programme nucléaire de l’Iran pendant la réunion a exprimé, en précisant que l’Iran mène des négociations avec L'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), que ‘’Le programme nucléaire de l’Iran est entièrement à vocation pacifique. Il n’y a aucun signe sur la fabrication d’une bombe ou d’une matière dangereuse. Cependant certains prétendent avec insistance que l’Iran utilise dans de mauvaises intentions la technologie nucléaire dont il dispose. Nous avons exprimé que nous pouvons collaborer avec l’AIEA mais sous certaines conditions. Nous avons exprimé que cette collaboration doit se baser sur un accord réciproque. Nous avons dit que nous répondrons à toutes les questions, que les questions faisant l’objet de curiosité doivent trouver leurs réponses. Nous avons précisé que les propos des Etats-Unis ne sont pas réalistes.’’ Kalantari qui a affirmé que certains gens aux Etats-Unis accusent l’Iran avec insistance ces dernières années a poursuivi son discours comme suit : ‘’Ils essayent de déformer le programme nucléaire de l’Iran. L’Iran, pour sa part, a déployé tout effort. Ceux que disent les Etats-Unis ou les autres gens ne sont pas importants. Dans les rapports qu’elle prépare de temps en temps l’AIEA a déclaré qu’on n’a pas rencontré des signes relatifs à l’arme nucléaire en Iran. Nous, en tant que l’Iran, nous ne sommes pas aveugles. Les Etats-Unis s’efforcent notamment de déformer le programme nucléaire des l’Iran. Nous, en tant que l’Iran, nous avons prouvé que les allégations des Etats-Unis ne sont pas correctes. Je peux dire que certains choses effectuées par l’AIEA ne respectent pas cet accord bien que nous ayons accompli tout ce qu’on nous a demandé. L’Iran aussi est contre l’arme nucléaire comme les autres pays.’’

Jelaleddin Nemini, Président du IIème Bureau de L’Asie Occidentale, a souligné dans son discours l’importance du développement des relations entre les deux pays en attirant l’attention sur les liens entre les deux pays, venant du passé. Nemini, dans son discours, a affirmé que la frontière entre la Turquie et l’Iran est l’une des plus anciennes de l’histoire et qu’il y a une relation qui se poursuit depuis de longs siècles entre les deux pays. En outre Nemini, dans son discours, a précisé que les relations turco-iraniennes qui ont suivi un itinéraire mouvementé dans les dernières périodes se sont basées sur un sol stable et qu’on est en collaborations dans plusieurs domaines tels que l’énergie, lutte commune contre le terrorisme.
Murat Bilhan, ambassadeur retraité, en évaluant les évolutions vécues dans le monde a exprimé que ‘’des signes de détente ont émané des déclarations d’Obama aux Etats-Unis. Il a donné le signal de la fermeture de la base de Guantanamo et du début des entretiens avec l’Iran. Il semble qu’Obama ne partage pas les idées radicales de Bush.
Le Prof. Dr. Vural Altın qui a pris la parole lors de la réunion a affirmé, en attirant l’attention sur le fait que les Etats-Unis ont soutenu le programme nucléaire de l’Iran en période du président Ford, qu’’’il y a deux pays qui accusent l’Iran au sujet de son programme nucléaire. L’un d’entre eux est les Etats-Unis qui se sont déjà servis de l’arme nucléaire dans le passé tandis que l’autre est l’Israël qui de dévoile rien sur sa technologie nucléaire.’’
Par ailleurs, le Prof. Dr. Vural Altın a exprimé qu’il n’est pas illégal, selon les conventions internationales, qu’un pays s’approprie de la technologie nucléaire par ses propres moyens technologiques mais que le transfert de cette technologie aux autres pays et s’équiper en armes nucléaires par ce moyen sont illégaux. ‘’A ce point, la Suède par exemple, est capable d’avoir cette technologie si elle le souhaite. Le problème et son transfert. A cette étape, comme il a été exprimé dans les rapports de l’AIEA, on n’a pas décelé des signes d’arme nucléaire en Iran. Cependant, il est vrai qu’il y a un problème de confiance entre les parties. Nous ne pouvons pas faire semblant de ne pas l’apercevoir’’ a-t-il ajouté.
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Aydemir Erman, ambassadeur retraité, qui fait partie de la délégation turque, a partagé ses expériences, notamment celles d’Afghanistan avec les auditeurs et les a informés sur les évolutions y vécues. L’ambassadeur Erman a affirmé que ‘’la plupart des figures importantes de l’Afghanistan ont vécu en Iran et éduqués dans les universités iraniennes. Hikmetyar est un nom connu par tout le monde dans cette région et son nom revient encore à l’ordre du jour. Il y a en même temps une lutte contre le régime de Taliban. Cependant nous constatons que Taliban a tendance à regagner de la force. Le problème Afghanistan intéressent de près la Turquie et l’Iran au points de vue géographique et politique.’’
Les discours ont été suivis par une séance de questions – réponses réciproques des délégations. La lutte commune des deux pays contre le terrorisme, les projets énergétiques planifiés et les évolutions vécues dans les Caucases ont été abordés.
La réunion s’est achevée par la présentation réciproque des cadeaux en souvenir du jour et des discours de remerciement.

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